Ica – Huacachina

On arrive à Ica dans la matinée, on sait d’avance que cette ville n’a rien d’extra-ordinaire ormis l’oasis Huacachina non loin d’ici.
On se cherche avant tout de quoi se restaurer et on tombe sur un petit restaurant qui ne paie pas de mine (comme beaucoup en fait). On observe le menu, 12 Soles (ça nous tente bien), effectivement on est ravi, c’est la première fois qu’on a une boisson avec entrée, plat et dessert.

Avant de partir on demande au sympatique serveur où on peut trouver un coiffeur (Benji à une de ces faces depuis quelques jours c’est plus possible…)
Le coiffeur est hyper concentré, moi qui pensais patienter seulement 15-20 minutes j’ai eu tort, c’était plutôt 45 minutes d’attente. Heureusement le canapé sur lequel j’étais installée était confortable car j’ai jamais observé un coiffeur aussi méticuleux et soucieux du détail, il à payé 25 Soles et ça valait le coup ! Le voilà de nouveau beau comme un Dieu !

C’est le ventre rempli qu’on décide de se lancer pour l’Oasis, on n’a pas envie de dépenser trop d’argent pour s’y rendre alors on opte pour un tuk-tuk. A première vue t’angoisses un peu, tu te dis qu’au moindre choc le métal se pliera vite et toi avec. Mais qu’à cela ne tienne, on est là pour l’aventure alors go! (puis 6 Soles ça motive)

On arrive au lieu-dit, de nombreux rabbateurs d’excursions s’agitent autour de nous. On n’a pas vraiment le choix, on en suit un et pour 35 Soles par personne, entrée incluse, on accepte un tour de buggy avec sandbord et sunset au programme.

Cela nous laisse une petite demi-heure pour faire le tour de l’Oasis, l’ambiance y est agréable. On comprend vite qu’ici c’est un lieu de fête pour les jeunes mais aussi une ambiance familiale. De nombreux bars et restaurants sont situés autour de l’Oasis.

L’heure tourne, 16h c’est le départ, on rejoint notre petit groupe, des Péruviens et des Vénézuéliens en vacances et bien-sûr notre pilote (oui on parle pas de chauffeur) qu’on surnommera « 50-Cent » de par sa dégaine.

A première vue Benji fait la tronche en voyant le buggy, il est Rose/Violet et dit-il « C’est moche et ça roule pas vite le violet »
Moi j’aime bien, je monte et franchement là mon coeur s’emballe car c’est pas un buggy de mémé, non, pour s’attacher ça rigole pas, c’est un harnais! Personne capte comment on s’arnache correctement mais heureusement 50-Cent ne déconne pas question sécurité (J’ai lu sur un blog, il y a quelques années un touriste était mort avec son pilote). Je sais j’aurais pas dû lire ces trucs-là mais bon ça peut servir, il n’est jamais trop tard pour apprendre à prier.

Sourire crispé…

Une fois tout ce petit monde installé, 50-Cent démarre la bête, déja t’oublies toute communication avec ton voisin tellement c’est bruyant et de deux tu évites de respirer trop profondément sinon tes alvéoles font elles aussi le plein d’essence.

Je sais ce que vous pensez, ça casse toute la magie du lieu, tous ces buggys chargés à bloc de joyeux touristes pour aller faire joujou dans les dunes, c’est moyen…
On a presque un peu honte de participer à ces festivités, mais l’envie y est plus forte, désolé.

La balade n’en est pas une, c’est plutôt un circuit dans les dunes, avec accélérations et décélérations enchaînées. Tout d’abord on espère ne pas rendre notre déjeuner (sinon quel gâchis). Les sensations sont présentes, on monte des dunes impressionnantes puis on descend à toute vitesse. On hurle tous un peu j’admets, c’est un peu le parc d’attraction.

50-Cent ne roule jamais trop longtemps, il fait des arrêts réguliers, un pour prendre des photos et un autre pour faire du sandboard.
Pour faire simple c’est une planche de bois où l’on s’allonge pour y dévaler les dunes. La première dune est vraiment top, la seconde un peu moins. Dans tout les cas on rigole bien, retour en enfance garantie.

Sandboard

Nos co-voyageurs sont très sympathiques et pour l’une d’entre eux, être prise en photo avec un petit couple de Français semblait aussi faire partie du voyage. Si on peut rendre les gens heureux rien qu’avec nos tronches pourquoi pas 🙂

On termine l’activité avec un superbe sunset, bon j’admets c’est pas hyper agréable parce qu’on à encore du sable plein les yeux et la bouche, que le vent est très fort et qu’on se caille vraiment les miches.

Coucher de soleil sur les dunes

Content de notre petite photo souvenir, on se dirige au centre pour profiter d’un happy-hour et déguster un Pisco Sour en terrasse. Je ne crois pas vous en avoir déjà parlé mais le Pisco Sour est le cocktail phare du Pérou à base de Pisco (une eau de vie de raisin), de jus de citron et de blanc d’oeuf. C’est pas trop mal mais franchement ça vaut pas une bonne Caipirinha (coktail du Brésil dont je raffolais et tout était prétexte pour moi d’en prendre une) donc rassurez-vous au Pérou je ne risque pas d’en abuser.

Pour rentrer à Ica on refuse joyeusement un taxi qui tente de nous amadouer (« viens dans mon taxi, tu seras en sécurité, il y aura aussi la musique pour le trajet ») haha on s’en fiche nous on veut de l’authentique et surtout 10 Soles contre 6 je fais vite mon choix : on reprend un tuk-tuk.

Et c’est ainsi qu’on rentre se reposer dans notre hostel avec Benji, la nuitée y est pas chère mais bon faut pas réver l’eau est froide et la literie semble s’être associée avec une planche de bois tellement c’est raide :/

Le lendemain on prend un bus dans la matinée pour rejoindre Nazca

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