Foz do Iguaçu

Après 1h40 de vol nous arrivons à Iguaçu dans l’objectif d’admirer les fameuses chutes d’Iguaçu.
Nous avions réservé la veille au soir une auberge pour seulement 10€ avec petit déjeuner compris non loin de l’aéroport et de l’entrée du parc national, l’Iguassu Eco Hsotel

A notre grande surprise on entre dans un domaine très arboré, une piscine et notre chambre double, propre et confortable. On est très content, après nos déboires à São Paulo on se dit qu’enfin on va pouvoir profiter d’une paisible nuit.

On se débarrasse de nos encombrants sacs et on fonce à l’entrée du parc national. Après 70R$ (15€) dépensés, un bus rempli de visiteurs s’enfonce dans la forêt durant de nombreuses minutes, surtout parce que le bus est d’une lenteur incroyable et aussi parce que par moment il doit laisser traverser un groupe de Quantis (sur les passages piétons…), sorte de ratons laveurs au long museau. Au premier abord on les trouve adorables (on en rediscutera…), oui parce que dans le bus un message vocal prévient les touristes de ne pas toucher ces petites bêtes ni les nourrir, et que de plus ils peuvent être vecteurs de maladies telles que la rage… Super…

On trépigne d’impatience, enfin surtout moi, on dirait une gamine qui veut ouvrir son cadeau de Noël à la hâte, oui je veux voir les CHUTES

On décide de faire le parcours le plus simple, sans option (pas de bateau ni d’activités insolites proposées par le parc), notre budget reste à respecter (même si en réalité on l’a déjà dépassé…)

La balade est très facile d’accès, la foule est présente mais ça on s’en doutait. On voit les premières chutes, la sensation est unique,
on se sent tout petit face à l’immensité de la nature. Des millions de litres d’eau s’écoulent sous nos yeux et provoquent un bruit assourdissant

On croise encore de nombreux petits Quantis. On observe le comportement voleur, cherchant de la nourriture à-même les sacs et les poussettes des visiteurs… Nous ça va on n’a pas de bouffe dans nos sacs.

Sauf qu’il est 13h et qu’on a faim, les chips de l’avion ne nous ont pas vraiment nourri, alors on s’arrête au petit espace restauration pour s’acheter un mini sandwich qui coûte une blinde. On commence notre festin quand tout-à-coup, un Quanti repère Benji au loin, tape une pointe et lui saute sur la jambe en tentant de lui arracher son repas des mains.
Moi pensez-vous je recule de 4 mètres et observe la scène mais quand même prête à lancer un coup de pied si l’animal cherche à m’avoir aussi.
Benji, lui, est choqué et surtout fâché après l’animal, oui il les aimait 2 minutes avant ce terrible incident. Rupture assurée, maintenant dit-il : « Je les déteste »

On observe une légère erraflure sur la jambe de Benji, heureusement on est vacciné contre la rage. Mais bon, il faut savoir qu’en réalité c’est juste un pré-vaccin, en gros on a juste 5 jours de sursis au lieu de 1 pour recevoir d’autres injections permettant d’éviter la contamination.

Vue la faible erraflure, pas de sang, je me dis que Benji survivra mais que visiblement les animaux Brésiliens ne l’aiment pas beaucoup…

Après cette altercation, on continue vers la « gorge du diable ». Au bout d’une passerelle on se retrouve au cœur des chutes, c’est juste magnifique. Tout le monde veut immortaliser ce moment en capturant des images de ce spectacle.

Après ça on décide de quitter le parc et rejoindre le « Parque das Aves » juste à côté. On a eu des échos de touristes comme quoi ça valait le coup. Ce n’était pas prévu au programme (ni au budget, 10€), mais on se lance quand même.
On découvre de nombreuses espèces à plumes, mais surtout on a adoré se retrouver dans la volière à perroquets dans un vacarme assourdissant, mais tous aussi beaux les uns que les autres.

On a également croisé un flamand rose un peu autiste, qui se paradait devant nous en ondulant le cou…

Mais on a surtout eu la chance de réaliser quelques clichés d’un toucan qui aimait visiblement être modèle photo ! Cet animal est pour nous le plus beau des oiseaux vu jusqu’ici, des plumes soyeuses, un bec long jaune orangé et des yeux d’un bleu océan… Arf on en veut un pour nous !!

On termine la journée au bord de la piscine de l’auberge, Benji réalise deux/trois brasses et par la même occasion se fait piquer par une abeille en tentant de la sauver d’une noyade… Décidément, il n’en rate pas une ! Qu’est-ce que ça va être au Pantanal ?

Ha oui ! On ne vous à pas dit mais dans la soirée on s’est rapproché d’une agence organisant des séjours au Pantanal, la plus grande zone humide du monde (une sorte de savane marécageuse). On s’envolera pour Campo Grande demain, un séjour de 3 jours et 2 nuits au cœur de la savane, 177€ par personne avec pension complète, 5 activités et guide pour approcher les jaguars, reptiles et autres animaux dans leur habitat naturel…
Ça promet, j’espère garder Benji entier auprès de moi, non dévoré par une de ces bêtes…

Claire

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